Le principe du jardin autofertile

Finies les nombreuses heures à passer dans votre jardin pour labourer, ajouter des engrais ou des pesticides, ou encore à arracher les mauvaises herbes. Et pourtant, la récolte reste la même, voire meilleure. Pour cela, il y a une méthode unique, très pratique et économe en énergie : le jardin autofertile.

L’imitation de la nature

Également appelé permaculture, le jardin autofertile est une nouvelle approche pour jardiner où les principaux acteurs (humains, plantes, insectes, et animaux) évoluent ensemble dans un environnement sain, harmonieux, productif et surtout autonome. Il repose ainsi sur plusieurs principes à commencer par l’imitation de la nature, la connexion avec le monde naturel. Pour produire plusieurs espèces pérennes en même temps, et de qualité, comme des fruits, légumes, graines, herbes et fleurs, reproduisez une forêt comestible. Cela ne demande qu’une couche de grands arbres et d’arbres courts, une strate arbustive, un sol couvert, et la nature fera le reste.

Aucun labour ni engrais

Autre grand principe de ce mode de production agricole, aucun labour et donc aucun travail manuel ni même mécanique. Cela permet ainsi d’économie considérablement du temps et de l’énergie (pas de carburant, ni de fatigue). N’oublions pas que plusieurs éléments naturels contribuent déjà à travailler le sol comme les vers de terre qui retournent continuellement la terre, et ce, sur plusieurs hectares comme les bœufs. Les micro-organismes quant à eux se chargent de la décomposition de la matière organique. Pour les laisser faire leur travail, il suffit de conserver une couverture permanente du sol et d’utiliser des semis de graines dites « protégées ». C’est pourquoi les engrais ne sont pas non plus utiles.

Zéro pesticide, herbicide

Le jardin autofertile ne demande pas non plus de pesticide ni d’herbicide, donc aucun produit chimique vu les nombreux problèmes qu’ils engendrent (pollution de l’air et de l’eau, résidus le long de la chaine alimentaire…). Ce système agricole, respectueux des écosystèmes, se sert plutôt de ravageurs.

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