Le portail facilite l’accès à toute maison, tout en protégeant ses habitants contre les regards indiscrets. Autant dire combien il est indispensable d’en avoir, mais surtout de bien le choisir. Pour ce faire, il faut tenir compte de quelques éléments, dont l’espace, le matériau de fabrication et la finition du portail. Car, même s’il existe une multitude de modèles sur le marché, tous ne conviennent pas à toutes les entrées. Pour opérer un choix judicieux, il faudrait alors suivre quelques petits conseils, tout en se conformant aux mesures liées à l’aménagement du territoire communal.
Le type d’ouverture
Il en existe de deux sortes : le battant et le coulissant. Plus fréquent, le portail battant, encore appelé « ouvrant à la française » est constitué de deux vantaux. S’étendant sur 2 à 5 m, ils peuvent être de même largeur ou non ; dans ce cas, le tiercé poussant sera à gauche ou à droite. Toutefois, même s’il peut être ouvert vers l’extérieur, ce portail est habituellement orienté vers l’intérieur, pour éviter qu’il n’empiète sur le domaine public.
Quant au portail coulissant, il est pratique pour les maisons en bordure de route, où l’ouverture de battants serait contraignante. Ici, équipé d’un vantail ou de deux vantaux, le portail de 2 à 5 m sera glissé vers lecôté dégagé (la droite ou la gauche). Par ailleurs, il existe quatre sortes de systèmes coulissants : ceux autoporté sans rail et sur rail au sol avec chaise de guidage, puis les coulissants sur rail au sol avec équerre de guidage ou avec poteau de guidage.
La forme et le style du portail
Le choix est possible entre différentes formes, parmi lesquelles les portails droit, en chapeau de gendarme à l’endroit ou inversé, bombé ou incurvé et en pointe ou en biais. Laissées à l’appréciation et des goûts de chacun, ces formes de portails sont déclinés en trois styles : le plein, le semi-ajouré et l’ajouré. Concrètement, ces modèles permettent, respectivement, de cacher, de dévoiler à moitié et d’exposer entièrement l’intérieur de la maison, avec le risque pour les animaux de compagnie, de s’échapper facilement.
L’automatisme et le matériau utilisé
L’automatisme facilite l’utilisation des portails et s’adapte à chaque type d’ouverture. Ainsi, deux dispositifs de motorisation sont destinés aux portails coulissants : l’automatisme à crémaillère et celui intégré dans le poteau guide. Mais, quatre systèmes sont conçus pour les portails battants :
- la motorisation à bras, qui imite le bras humain. Il est recommandé pour les portails de 2 à 2,5 m et les vantaux de 200 à 250 kg ;
- la motorisation à vérins dont la puissance conviendra aux portails de 2,5 m pour 500 kg ;
- l’automatisme enterré : sobre, il repose sur des talonnettes posées sous les vantaux. Il est indiqué pour les portails de 2,5 m pour 300 kg par vantail ;
- et l’automatisme intégré dans les traverses basses pour les portails de 3, 5 m.
En ce qui concerne les matériaux, il faut préciser que les portails disponibles sur le marché sont, généralement, en PVC, en aluminium, en bois ou en fer forgé.Cela dit, si les deux premières matières ne nécessitent aucun entretien particulier, les deux autres exigent plus d’efforts pour lutter contre les moisissures et la rouillure.
La configuration du terrain
Même certains le négligent, ce détail est important dans le choix du portail pour ne pas qu’il soit difficile à utiliser. Ainsi, lorsque le terrain est plat ou que la rue est en pente, chacun des deux portails peut être placé, s’il y a suffisamment d’espace sur les côtés ou à l’ouverture du battant. Toutefois, quand c’est la maison qui est en pente, il est préférable d’installer un portail coulissant.