Le marché de l’immobilier a beau être en difficulté, il n’en est pas forcément moins difficile de financer un achat immobilier. Prêt à taux zéro ou prêt à l’accession sociale, voici deux façons d’aider les primo-accédants et de relancer le marché de l’immobilier.
Le PAS, prêt à l’accession sociale
Sous certaines conditions, il est possible de bénéficier d’un Prêt à l’Accession Sociale. S’il ne diminue pas le taux des prêts immobiliers et si ses critères d’acceptation sont les mêmes qu’un prêt traditionnel, celui-ci, en revanche, permet de bénéficier des APL. Celles-ci sont donc comprises dans le calcul de vos revenus, permettant ainsi d’augmenter considérablement votre capacité de prêt, ce qui n’est pas négligeable, surtout quand on sait qu’il faudra débourser au minimum et en moyenne 210.000€ pour une maison contemporaine de 100m².
Pour pouvoir bénéficier du prêt à l’accession sociale, il faut être français ou titulaire d’une carte de séjour, ne pas dépasser un certain plafond de revenus (dont le montant varie en fonction de la situation géographique du logement à financer) et que le PAS serve à financer la résidence principale et permanente du demandeur. Le dossier se monte comme celui d’un crédit classique et c’est la banque qui mentionne sur l’offre de prêt qu’il s’agit bien d’un PAS.
Le PTZ, le fameux prêt à taux zéro
Le prêt à taux zéro est réservé à un premier achat immobilier. C’est un prêt complémentaire qui ne pourra en aucun cas financer l’achat d’un bien dans son intégralité. Il ne peut représenter qu’un pourcentage du coût total de l’achat, en fonction de vos revenus. En plus d’être soumis à condition de vos revenus, il ne peut servir qu’à financer l’achat d’un bien immobilier neuf ou d’un logement ancien, mais qui nécessite des travaux d’un montant minimum de 25% du prix d’achat.
Depuis le premier janvier, le plafond des ressources a été augmenté et la possibilité de financer un logement ancien à rénover a été étendue à tout le territoire, augmentant ainsi le nombre de ménages pouvant prétendre au PTZ. Depuis 2015, le nombre de prêts à taux zéro accordés est en constante augmentation et ses bénéficiaires sont, pour 80% d’entre eux, âgés de moins de quarante ans.